10 - MONDOQUÉBEC AVEC MONDOKARNAVAL
9 - ÉLECTION SUR LE CA DU CIFEJ
8- PARCOURS ET TROTTINETTES
7 - ADMISE AU RÉPERTOIRE CULTURE À L'ÉCOLE
6 - DISPARITION DE MON MENTOR5 - JURY AU DYTIATKO EN UKRAINE
J'hésite à accepter l'invitation du DYTIATKO festival avec la pandémie est toujours en cours. Un séjour de cinq nuits à Kharkiv en Ukraine avec la COVID-19 en bonus.
Je ne regrette pas le déplacement, c'était ennivrant de voyager, de voir des films, de visiter des lieux nouveaux, de rencontrer des gens et se sentir égarer à travers une langue étrangère. 4 - SAVOURER L'ART
3 - SOYONS FOUS AVEC ART PARTAGE ET KINOMADA
2 - LE PÈRE NOËL EST CONFINÉ AVEC ART PARTAGE
Dans le cadre d'un déambulatoire organisé par Art Partage dans le cadre des Rendez-vous des tannants bau Vieux Terrebonne, j'ai appris à travailler le vidéo-mapping en m'amusant avec Éléonore. Mon point de départ étant le temps des fêtes et les jeux de société, ce fut une semaine bien divertissante. Les parties enflammées de Uno en soirée ont certainement contribué à rendre le séjour inoubliable.
EXCURSION DANS LE VIEUX-TERREBONNE
Découvrez la captation de la projection de ma surface lors du déambulatoire sur deux cabanes du Marché de Noël.
1 - LES NOMBREUX PROJETS AVEC LE MACHIN CLUB
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Une journée à Deschambault
J'en profite pour me ressourcer l'esprit d'inspirations bucoliques.
Les arbres sont les témoins de notre histoire et méritent qu’on reconnaisse leur valeur pour le bien-être de la communauté. Même si on ne le remarquait pas auparavant, quand un arbre disparaît, ça laisse un grand vide.
Du 21 au 27 novembre, direction le vieux moulin de Terrebonne pour un deuxième déambulatoire de l'automne avec Art Partage.
CÉRÉMONIE D'OUVERTURE DIGNE DE BROADWAY
À PROPOS DE KHARKIV...Passage éclair dans cette ville inconnue, je n'ai eu le temps que de découvrir quelques grandes attractions. LE GORKY PARKLE SURPRENANT ROYAUME DES ENFANTS
LES CLOCHES DE RÉCRÉ
PARTOUT OÙ ON VAJ'anime toujours l'émission hebdomadaire Partout où on va avec le Machin Club sur les ondes de CKRL 89,1 les dimanches 19h. En lien avec nos tournages pour les cloches de récré et les thèmes de l'été, plusieurs entrevues et reportages ont déjà animé nos journées. Se joindra à nous pour certaines émissions, l'équipe du projet Salut Gadou!
L'automne se prépare en grand!
Même si l'hiver s'étire toujours plus loin que nos espérances, les installations, elles, prennent de l'avance. L'anneau de glace des Plaines d'Abraham ferme ce 8 mars à 21h, encore quelques heures pour faire quelques tours.
Avec la pluie qui est tombée le jour de Noël, c'était particulier de patiner le 26 décembre avec le gazon tout verdoyant autour de la patinoire. Sinon, l'hiver a été globalement bon pour mon taux de patinage. L'horaire de patinage cet hiver fut limité par le couvre-feu. En temps normal, j'adore patiner entre 20h et 22h, l'achalandage est plutôt réduit. J'ai quand même l'impression d'avoir patiné plus que jamais, mais c'est parce que je n'ai pas pu migrer pour aucun séjour dans le sud. Ça m'est arrivé à quelques reprises de faire demi-tour. L'anneau de glace a été fort populaire cet hiver avec les restrictions imposées par le confinement. C'est toujours un bonheur de patiner sous le ciel coloré d'une fin de journée glacée. Une petite dernière fois avant l'année prochaine!
Traverser les corridors de Garneau me rappelle que j'ai étudié en arts et lettres profil cinéma dans les mêmes locaux que nous occupons pour cette journée de Photoshoot. Mes études collégiales sont si lointaines, on dirait un autre espace-temps... Facebook n'existait même pas en 2001-03, je me sens comme un dinosaure de penser à ça. À l'époque, j'étais dans le club de plein air et je faisais de l'impro dans le Ninja, je rêvais de devenir comédienne. Je me disais qu'il fallait avoir bien de la prétention pour devenir réalisatrice et réclamer du financement pour raconter ses histoires. Si ma route n'avait pas croisé celle de Vidéo Femmes en 2010, aurais-je fait mon chemin à titre de réalisatrice? Cette journée de Photoshoot me plonge dans cette introspection inattendue. Ce projet de création artistique est porteur d'une grande valeur sociale en plus d'outiller ses participant.e.s dans leurs convictions personnelles.
Je me suis fait un plaisir en visionnant 19 longs métrages jeunesses provenant de partout dans le monde. Voici mes 5 coups de coeur.
Journée nationale de la vérité et de la réconciliation!
ÉVEIL SUR NOTRE MONDE
Nous avons un rôle à jouer dans l’éducation et l’éveil des consciences pour contribuer à la réconciliation des différentes cultures qui ont subi l'assimilation sur leur propre territoire. Mon éveil ne s’est pas passé à l’école, mais à travers mes expériences au camp Minogami. C’est en parcourant le St-Maurice en canot à l’âge de 16 ans que j’ai découvert les réalités cachés des communautés de Wemotaci et Obedjiwan. On nous disait de passer rapidement pour éviter tout contact hostile avec les locaux. Je me souviens d’avironner à toute vitesse pour traverser le réservoir Gouin sans trop comprendre la teneur du danger qu’on souhaitait éviter. Au contraire, cette peur de l’autre piquait ma curiosité. FACE À MON IGNORANCE
N’étions-nous pas dans un périple inspiré par le mode de vie nomade de leurs ancêtres? Je voulais profondément les rencontrer et je ne comprenais pas qu’ils puissent ressentir de l’hostilité à l’égard d’un groupe d’adolescentes de bonnes familles qui s'approprient les rivières de manière récréative. Je me souviens de chiens borgnes et errants qui nous avaient adoptés et qui sont sautés dans l’eau pour nous suivre au matin de notre départ sur l’eau. Ils étaient plusieurs et nous suivaient l’air hagard. Mon ignorance stimulait mon intérêt à en apprendre plus. FORMATIONS ODYSSÉE Quand je suis devenue monitrice, nous suivions les traditions du camp et sans très peu de connaissances, nous nous approprions leur culture à travers les légendes et les épreuves de plumes. On enfilait des costumes dérisoires et on disait carrément n’importe quoi. Je me souviens de mon inconfort profond lorsque nous devions raconter la légende de la totémisation à un groupe de jeunes atikamekw de La Tuque lors des classes vertes. La situation était tellement ironique que j’en étais venue à faire une demande de formations à l’administration des camps. Ça me semblait prioritaire que le personnel des camps puissent être en contact avec des intervenants atikamekw (pour Minogami) et Malécites (pour Trois-Saumons). Je me souviens précisément de m’être rendue au siège social pour ça, mais j’avais senti que ce n’était pas une priorité dans notre formation à l’époque. J’avais la conviction urgente qu’il fallait que cela change et j’ai finalement réussi à provoquer la brèche d’un changement, mais dix ans plus tard. SÉJOUR CHEZ LES MOHAWKS
Ce séjour où nous dormions chez le travailleur culturel, celui qui tente de perpétuer les traditions, mais dont je ne peux me souvenir le nom fut mémorable dans ma compréhension de ses efforts pour transmettre les savoirs ancestraux aux plus jeunes et aux curieux comme nous. DES VISITES FRÉQUENTES À WENDAKE Puis, je suis devenue une éveilleuse à ma façon à titre de guide-animatrice pour des groupes d’étudiants anglophones provenant des provinces canadiennes et des États-Unis. La visite au site d’interprétation Huron-Wendat était un incontournable dans les visites à Québec. UN PASSAGE INDÉLÉBILE À WEMOTACI En 2007, je suis retournée à Minogami afin de guider à mon tour un groupe d’adolescentes dans un séjour de canot-camping. Le trajet sans être identique à celui que j’avais vécu comme campeuse était très similaire puisque notre ravitaillement était aussi prévu près de Wemotaci. Mais cette fois-ci, j’avais choisi délibérément de ne pas suivre les recommandations du camp. Nous allions installer notre campement près du pont sur les rives de la communauté. Je voulais provoquer la rencontre. Le ravitaillement avait pris à mes yeux des proportions démesurées avec la quantité de surprises et de bonbons que les campeuses recevaient. J’avais donc proposé aux filles de se départir des surplus dans une boîte commune. Rapidement, la boîte s’est remplie de dons et j’entrepris de me rendre à la maison des jeunes du village, j’estimais qu’il devait y en avoir une. Avec mon allure bonne enfant, j’ai attiré les jeunes de la communauté comme une joueuse de pipo avant même de me rendre à destination.
Dans ma plus grande naïveté, je répondais à leurs questions en évitant aucun détail. Lorsque nous étions toutes installées dans nos tentes pour la nuit, les ados se mirent à nous tirer des roches sur les tentes en criant des paroles en atikamekw. Rien de rassurant! Le lendemain matin, ils nous avaient volé des denrées dans nos sacs camouflés sous les canots entreposés sous le pont… Il va sans dire que je me suis sentie terriblement idiote, j’ai dû utiliser l’argent d’urgence du camp pour racheter les denrées à des prix faramineux au village. Je rêvais déjà de travailler avec Wapikoni mobile, mais je n'avais pas encore d'expérience comme vidéaste.
UNE BRÈCHE VERS LA RÉCONCILIATION
Je n’ai rien appris de tout ça à l’école. Tout ça, c’est pour vous dire à quel point l’expérience en camp joue un rôle d’éveil et de sensibilisation sur les réalités autochtones beaucoup plus grand que les bancs d’école. Le rôle des camps dans mon développement à titre de citoyenne est indéniable. Je m’inquiète pour l’avenir des camps dans cette période d’incertitude, c’est pourquoi j’ai décidé de vous livrer mon plaidoyer en leur faveur.
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January 2022
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