Facile d'accès et d'utilisation, le DVD  l'ABC du BAC s'est avéré le moyen par excellence pour rejoindre les adultes et les enfants."

Devant public, les souvenirs de tournage deviennent concrets d'autant plus qu'ils y trouvent leur sens.  Que ma propre mémoire retienne cet instant où, Simone, l'une des petites comédiennes de 2 ans a reçu sa copie DVD et l'a serrée contre elle avec tant d'amour et de fierté! Étincelle de bonheur qui vaut mille contrats plus payants.

Logés au Waterman, nous avons pu découvrir un quartier de Bruxelles dont le plus commun des touristes ne connaîtrait pas l'existence. Molenbeek, en effet, ne figurait pas dans le livret touristique que j'ai feuilleté avant mon départ. La journée de notre arrivée, nous étions quatre québécois, j'ai maximisé les quelques heures que nous avions avant le début de la rencontre pour visiter les plus grands clichés touristiques de Bruxelles, Manneken Pis, la Grande place, les frites et les terrasses.

Après cela, je me suis laissée porter par le TGV d'un horaire ficelé bien serré. Jeux de connaissances, discussions et débats étaient planifiés pour ne nous laisser que très peu de temps pour souffler. Si plusieurs se sont montrés rébarbatifs face à la vitesse à laquelle nous nous faisions encadrer d'une activité à l'autre sans possibilité d'aller plus en profondeur dans les thèmes abordés, j'y vois une belle leçon et réflexion sur la vitesse à laquelle nous agissons et sommes encadrés par les médias aujourd'hui.
"On en reparlera plus tard! On a pas l'temps..." ;)

Divisés en cinq groupes: reportage, radio, talkshow, improvisation vidéo et stratégie média, nous devions au terme des quatre jours produire le résultats de nos échanges avec l'objectif d'explorer les nouveaux médias. Je faisais partie du groupe REPORTAGE.

Une petite famille d'origine Pakistanaise nous a invité à prendre un café et goûter des plats typiques de leur pays. Nous avons discuté avec eux et découvert leur point de vue personnel sur la vie dans ce quartier ostracisé par les médias. Nous avons également cogné à la porte d'un coiffeur, Hedi, d'origine Tunisienne, établi dans le quartier depuis 45 ans. Cet homme chaleureux et verbomoteur n'en était pas à sa première expérience de témoignage puisqu'il a de nombreuses fois été questionné par les journalistes. On pouvait voir leurs passages, avec tous les petits articles de journaux découpés et encadrés pour décorer son commerce. Comme nous ne disposions que de trois heures pour faire le montage, nous sommes concentré sur le portrait d'Hedi. Si le temps futur le permet, je ferais peut-être un montage avec ce qui n'a pas été utilisé, mais pour le moment, voici ce qu'en si peu de temps, nous avons réussi à construire.