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Ce n’est pas l’école qui m’a sortie de l’ignorance, c’est le camp de vacances!

9/30/2020

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Journée nationale de la vérité et de la réconciliation!

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La mort de Joyce Equachan, une atikamekw encore inconnue au début de la semaine, soulève la consternation générale face au racisme bien réel envers les communautés autochtones.

​Ça m’attriste profondément que le personnel infirmier de Joliette n’ait pas su faire preuve d’une plus grande humanité devant la souffrance de cette femme, mère de sept enfants.
ÉVEIL SUR NOTRE MONDE 
En même temps, est-ce que ça me surprend? Pas tant que ça. J’entends encore souvent des anecdotes qui se déroulent dans nos écoles sur l’enseignement offert aux jeunes pour comprendre notre histoire autochtone. Je dis NOTRE parce que nous avons des devoirs et des responsabilités face aux problèmes sociaux qui entravent le bien-être des différentes communautés et cette histoire est la nôtre. 
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Même Google semble ignorant...
Nous avons un rôle à jouer dans l’éducation et l’éveil des consciences pour contribuer à la réconciliation des différentes cultures qui ont subi l'assimilation sur leur propre territoire. ​​
Mon éveil ne s’est pas passé à l’école, mais à travers mes expériences au camp Minogami. C’est en parcourant le St-Maurice en canot à l’âge de 16 ans que j’ai découvert les réalités cachés des communautés de Wemotaci et Obedjiwan. On nous disait de passer rapidement pour éviter tout contact hostile avec les locaux. Je me souviens d’avironner à toute vitesse pour traverser le réservoir Gouin sans trop comprendre la teneur du danger qu’on souhaitait éviter. Au contraire, cette peur de l’autre piquait ma curiosité. ​
FACE À MON IGNORANCE 
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Notre point de ravitaillement était prévu aux abords du pont de Wemotaci et on nous demandait de camper sur la rive opposée du village. Pourquoi? Finalement, une blessure et un malaise de campeuse nous a forcées à s’installer du côté du village. Mais seules les monitrices et les campeuses concernées avaient le droit d’y pénétrer. Il valait mieux se faire discrètes qu’on nous avait avisées. Cette peur de l’autre m’apportait un lot de questionnements et piquait tant ma curiosité et j’aurais voulu découvrir le village. 
N’étions-nous pas dans un périple inspiré par le mode de vie nomade de leurs ancêtres? Je voulais profondément les rencontrer et je ne comprenais pas qu’ils puissent ressentir de l’hostilité à l’égard d’un groupe d’adolescentes de bonnes familles qui s'approprient les rivières de manière récréative. Je me souviens de chiens borgnes et errants qui nous avaient adoptés et qui sont sautés dans l’eau pour nous suivre au matin de notre départ sur l’eau. Ils étaient plusieurs et nous suivaient l’air hagard. Mon ignorance stimulait mon intérêt à en apprendre plus. ​
FORMATIONS ODYSSÉE
Quand je suis devenue monitrice, nous suivions les traditions du camp et sans très peu de connaissances, nous nous approprions leur culture à travers les légendes et les épreuves de plumes. On enfilait des costumes dérisoires et on disait carrément n’importe quoi. Je me souviens de mon inconfort profond lorsque nous devions raconter la légende de la totémisation à un groupe de jeunes atikamekw de La Tuque lors des classes vertes. La situation était tellement ironique que j’en étais venue à faire une demande de formations à l’administration des camps. Ça me semblait prioritaire que le personnel des camps puissent être en contact avec des intervenants atikamekw (pour Minogami) et Malécites (pour Trois-Saumons). Je me souviens précisément de m’être rendue au siège social pour ça, mais j’avais senti que ce n’était pas une priorité dans notre formation à l’époque. J’avais la conviction urgente qu’il fallait que cela change et j’ai finalement réussi à provoquer la brèche d’un changement, mais dix ans plus tard.
SÉJOUR CHEZ LES MOHAWKS
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Lorsque j’ai participé au programme KATIMAVIK, j’avais 19 ans. J’étais encore marqué par ma découverte des peuples autochtones et ma soif d’en apprendre davantage sur leurs réalités n’était pas rassasiée. Je découvrais alors la diversité canadienne dans un groupe composé de jeunes venant de partout au pays dont mon amie Courtney, une ojibwé de la région de Winnipeg. Lorsqu’est venu le temps de vivre un séjour d’une semaine dans une famille de la région, j’ai sauté sur la proposition de passer le mien avec une famille Mohawks à Kanesatake. J'ai donc passé cette semaine à aider la mère dans son milieu de garde pour la petite enfance installé dans son sous-sol. Bien que les bambins avaient des leçons pour apprendre les chiffres et l’alphabet en Mohawk, ma plus grande stupéfaction était de découvrir une communauté plutôt urbaine et franchement américanisée. ​
SÉJOUR CHEZ LES INNUS
Quand est venu le temps de choisir mon programme à l’université, je n’arrivais pas à choisir une spécialité. J’ai pensé faire un baccalauréat multidisciplinaire incluant un certificat en études autochtones, mais on m’a bien fait comprendre que mon tempérament touche à tout ne m’apporterait aucune débouchée viable. Je me suis donc inscrite en Animation et recherches culturelles à l’UQÀM afin de maintenir une grande ouverture sur la culture en générale. Un petit groupe d’étudiants organisa alors une expédition culturelle à Betsiamites à laquelle je pris part. 
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Ce séjour où nous dormions chez le travailleur culturel, celui qui tente de perpétuer les traditions, mais dont je ne peux me souvenir le nom fut mémorable dans ma compréhension de ses efforts pour transmettre les savoirs ancestraux aux plus jeunes et aux curieux comme nous.
DES VISITES FRÉQUENTES À WENDAKE
Puis, je suis devenue une éveilleuse à ma façon à titre de guide-animatrice pour des groupes d’étudiants anglophones provenant des provinces canadiennes et des États-Unis. La visite au site d’interprétation Huron-Wendat était un incontournable dans les visites à Québec. 
UN PASSAGE INDÉLÉBILE À WEMOTACI
En 2007, je suis retournée à Minogami afin de guider à mon tour un groupe d’adolescentes dans un séjour de canot-camping. Le trajet sans être identique à celui que j’avais vécu comme campeuse était très similaire puisque notre ravitaillement était aussi prévu près de Wemotaci. Mais cette fois-ci, j’avais choisi délibérément de ne pas suivre les recommandations du camp. Nous allions installer notre campement près du pont sur les rives de la communauté. Je voulais provoquer la rencontre. Le ravitaillement avait pris à mes yeux des proportions démesurées avec la quantité de surprises et de bonbons que les campeuses recevaient. J’avais donc proposé aux filles de se départir des surplus dans une boîte commune. Rapidement, la boîte s’est remplie de dons et j’entrepris de me rendre à la maison des jeunes du village, j’estimais qu’il devait y en avoir une. Avec mon allure bonne enfant, j’ai attiré les jeunes de la communauté comme une joueuse de pipo avant même de me rendre à destination. 
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Les enfants avaient entre 7 et 11 ans et je ne pus résister à l’idée de les inviter à partager notre festin de tournedos et de salade césar. Ils étaient contents et mangeaient goulûment tout ce qui leur était offert. À la tombée du jour, nous les avons invités à rentrer se coucher puisque nous planifions un départ et un réveil très matinal et que le repos récupérateur était essentiel à la suite de notre parcours. Je les guide donc vers le chemin du retour lorsque je croise les grands frères et grandes soeurs qui avaient eu vent de notre présence et de notre grande générosité. Ils réclamaient leurs récompenses, mais nous n’avions plus de biens à partager. Ils se mirent alors à me questionner sur notre séjour de canot-camping… “Comment faites-vous pour cacher votre nourriture des ours?” etc 
Dans ma plus grande naïveté, je répondais à leurs questions en évitant aucun détail.  Lorsque nous étions toutes installées dans nos tentes pour la nuit, les ados se mirent à nous tirer des roches sur les tentes en criant des paroles en atikamekw. Rien de rassurant! Le lendemain matin, ils nous avaient volé des denrées dans nos sacs camouflés sous les canots entreposés sous le pont… Il va sans dire que je me suis sentie terriblement idiote, j’ai dû utiliser l’argent d’urgence du camp pour racheter les denrées à des prix faramineux au village. ​Je rêvais déjà de travailler avec Wapikoni mobile, mais je n'avais pas encore d'expérience comme vidéaste. ​​
NOUS, LES PREMIÈRES NATIONS
En 2009, j’étais guide-animatrice au Musée de la Civilisation et j’ai demandé avec insistance d’être assignée à l’exposition - Nous, les premières nations bizarrement commandité par Hydro-Québec. Je voulais me donner l’occasion de sortir de l’ignorance en apprenant à connaître les 11 nations.

​Le même été, mes amis Julie et Vincent m’invitent à les accompagner dans un séjour à Kitcisakik. Je ne dispose que de 72hrs de congé, mais malgré la distance éloignée, j’accepte l’invitation et je découvre une communauté qui souffre d’un accès limité à l’eau potable. Un barrage est construit à proximité, j’étais sidérée.
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UNE BRÈCHE VERS LA RÉCONCILIATION
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J’ai finalement eu l’occasion de provoquer une brèche de réconciliation sur le camp Minogami en invitant des artistes participant à Wapikoni mobile lors d’une formation du personnel pour le 50e anniversaire du camp. Ce moment chargé d’émotions éveilla assurément les consciences des nouveaux guides-accompagnateurs de canot-camping. Depuis le camp a continué d’avironner dans cette voie en multipliant les rencontres entre les campeurs et les communautés en plus de modifier son système d’émulation de plumes pour un système de badges créés par des artistes atikamekw. 
Je n’ai rien appris de tout ça à l’école. Tout ça, c’est pour vous dire à quel point l’expérience en camp joue un rôle d’éveil et de sensibilisation sur les réalités autochtones beaucoup plus grand que les bancs d’école. Le rôle des camps dans mon développement à titre de citoyenne est indéniable. Je m’inquiète pour l’avenir des camps dans cette période d’incertitude, c’est pourquoi j’ai décidé de vous livrer mon plaidoyer en leur faveur.
MA LIGNÉE MATERNELLE ET LES MI'GMAQ DE PORT-DANIEL
Grâce aux recherches généalogiques de ma mère, je sais maintenant que si je remonte de plusieurs générations dans ma lignée maternelle, je retrouve des nombreux ancêtres MI'GMAQ. Avec mon teint basané l’été, ma grand-mère avait d’ailleurs l’habitude de me dire que je venais d’en haut de la rivière.
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