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Un dernier tour pour une saison toute particulière

3/8/2021

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Ici, c'est l'hiver. 

La première patinoire extérieure à  accueillir nos lames rouillées par l'ennui est toujours celle de Place d'Youville. Cette année, j'ai dû m'habituer à réserver en ligne quelques jours avant d'y aller. Ça n'a pas duré longtemps puisque l'anneau de glace a rapidement substitué à la situation. 
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Vive l'anneau de glace! 

Pas besoin de réserver pour patiner à l'anneau juste à côté. Il faut savoir quand y aller parce que l'affluence est intense en cette période de confinement. 

Je pense que cette année, j'ai patiné plus que quelques années combinées, mais il faudrait calculer. 

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Même si l'hiver s'étire toujours plus loin que nos espérances, les installations, elles, prennent de l'avance. L'anneau de glace des Plaines d'Abraham ferme ce 8 mars à 21h, encore quelques heures pour faire quelques tours. 
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Croiser les ami.e.s au hasard à la patinoire, c'est un petit bonheur en période de confinement sévère.
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Coucou les ami.e.s!
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Coucou les ami.e.s!
Avec la pluie qui est tombée le jour de Noël, c'était particulier de patiner le 26 décembre avec le gazon tout verdoyant autour de la patinoire. Sinon, l'hiver a été globalement bon pour mon taux de patinage. 
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26 décembre 2020 - Étranges conditions sur la patinoire
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Le luxe de partager l'anneau de glace avec peu de gens le soir.
L'horaire de patinage cet hiver fut limité par le couvre-feu. En temps normal, j'adore patiner entre 20h et 22h, l'achalandage est plutôt réduit. J'ai quand même l'impression d'avoir patiné plus que jamais, mais c'est parce que je n'ai pas pu migrer pour aucun séjour dans le sud. 
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Les files d'attente que j'ai à tout prix évitées.
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Parfois, je ne patine pas très longtemps, il y a trop de monde à mon goût.
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Ça m'est arrivé à quelques reprises de faire demi-tour. L'anneau de glace a été fort populaire cet hiver avec les restrictions imposées par le confinement. 
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Aux Plaines, les skieurs côtoient les patineurs.
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C'est toujours un bonheur de patiner sous le ciel coloré d'une fin de journée glacée. Une petite dernière fois avant l'année prochaine! 
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Le luxe de patiner sous le ciel coloré.
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Le luxe de patiner à l'heure dorée.
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Le luxe de patiner au soleil couchant.
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Déconstruire les clichés / les coulisses du projet

3/2/2021

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"Empowerment" au féminin

J'ai suivi le comité depuis le début, j'ai  assisté à chacune des étapes et obstacles qui ont  marqué l'aventure de ce projet mené par Espace Jeunes Femmes ainsi que le Regroupement des groupes de femmes de la région de la Capitale-Nationale afin de vous présenter ses coulisses. ​
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Remettre les pieds à Garneau...

Les différents sous-comités formés s'activent à la création des concepts imaginés pour illustrer les enjeux, clichés ou tabous choisis. Même si plusieurs participant.e.s manquent à l'appel lors de cette journée de tournage, celles qui sont là, sont investi.e.s pleinement dans le projet . 

Accompagnée de Claudia Kedney-Bolduc (image) et Marie-Andrée Cormier (son), nous documentons cette journée de création. 
Traverser les corridors de Garneau me rappelle que j'ai étudié en arts et lettres profil cinéma dans les mêmes locaux que nous occupons pour cette journée de Photoshoot. Mes études collégiales sont si lointaines, on dirait un autre espace-temps... Facebook n'existait même pas en 2001-03, je me sens comme un dinosaure de penser à ça. À l'époque, j'étais dans le club de plein air et je faisais de l'impro dans le Ninja, je rêvais de devenir comédienne. Je me disais qu'il fallait avoir bien de la prétention pour devenir réalisatrice et réclamer du financement pour raconter ses histoires. Si ma route n'avait pas croisé celle de Vidéo Femmes en 2010, aurais-je fait mon chemin à titre de réalisatrice? Cette journée de Photoshoot me plonge dans cette introspection inattendue. Ce projet de création artistique est porteur d'une grande valeur sociale en plus d'outiller ses participant.e.s dans leurs convictions personnelles. 
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À propos d'une muse...

"Guylaine Tremblay, c’est drôle, on en rit, mais elle a vraiment touché en fait le projet parce que… Ça avait adonné comme ça, on l’avait découvert dans la revue, on l’avait sortie, on en avait fait un petit découpage, puis on l’a mis sur le tableau qui a été mis sur le forum puis, Guylaine, elle représente tellement de choses, elle représente comme tous les points qu’on voulait aborder en une seule photo, c’est Guylaine Tremblay!" - Kariane
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De bonne heure sul piton

12/23/2020

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​D’aussi longtemps que je me souvienne ... j’ai TOUJOURS eu du plaisir quand on m’offre un microphone.
​
Grâce à ma nouvelle sédentarité forcée, je suis disponible pour un remplacement de deux mois à la barre de l'émission matinale Les matins éphémères sur les ondes de CKRL 89,1. 

J’ai toujours été de nature matinale ! Marcher pour me rendre en studio me rend presque nostalgique de ma carrière de camelot du journal Le Soleil. J'y vois même quelques similarités puisque je me retrouve au coeur de l'actualité matinale. 

Les matins éphèmères

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Photo - Carbo Photographe

Un lendemain d'Halloween éprouvant

La semaine qui a suivi la soirée d'Halloween, a été pour moi difficile à couvrir. Je me sentais complètement perturbée par le massacre du Vieux-Québec et je trouvais difficile de trouver les bons mots pour en parler sur les ondes.

​Je me rends compte à quel point je suis plus outillée pour couvrir les merveilles de l'actualité culturelle que les atrocités de notre monde. 
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Photo - Carbo photographe
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Photo - Carbo photographe
Assurer l’animation des matins éphémères en remplacement de Caroline Stephenson depuis le 26 octobre m’a permis de connaître la passion et la rigueur des chroniqueurs réguliers de l’émission. Ils m’ont tous époustouflée par leurs sujets et chroniques variés. J’ai aussi découvert de nombreux organismes sociaux et communautaires qui œuvrent pour le bien-être des citoyens de notre belle ville.
Je souhaite à tous de la douceur, des réjouissances alimentaires et des couvertures moelleuses pour se reposer dans le confort durant la période des fêtes! ​
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Photo - La faute à Ève
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Voyager à travers le monde en restant chez moi

11/8/2020

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DREAMING OF CINEKID FESTIVAL... 
Cet automne, j'étais invitée à participer comme jury au Filem'on festival à Bruxelles en Belgique. Pandémie oblige, je suis restée chez moi et j'en ai profité pour m'inscrire au volet professionnel du CINEKID festival, un festival que je rêve de découvrir à Amsterdam au Pays-Bas. Une chance unique que la pandémie m'offre. Il faut bien voir le bon côté des choses. 
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Je me suis fait un plaisir en visionnant 19 longs métrages jeunesses provenant de partout dans le monde. Voici mes 5 coups de coeur. 
LOS LOBOS 
MEXIQUE - 7 ans et +
Ce film de Samuel Kishi m'a profondément touché en plein coeur. Une mère monoparentale quitte le Mexique pour offrir une vie meilleure à ses enfants, mais le rêve américain est loin d'être aussi facile qu'il en a l'air. Les deux garçons qui rêve de visiter Disney world sont rapidement laissés à eux-mêmes dans l'appartement miteux qui leur sert de terre d'accueil et de refuge pour leur imaginaire. Ils apprennent bien vite à dire une phrase en anglais: "I want to go Disney... One ticket please!"
J'ai pleuré... 
BANDE ANNONCE 
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MY BROTHER CHASES DINOSAUR
ITALIE - ESPAGNE - 10 ans et +
Un adolescent tombe amoureux et tente de s'affranchir de sa famille en mentant sur l'existence de son petit frère atteint du syndrome de Down. Cette histoire basée sur une histoire vraie est réalisée avec un dynamisme captivant et les acteurs adultes sont terriblement attachants. Un feel good movie qui nous fait rêver de manger des glaces italiennes. 
J'ai pleuré de joie! 
BANDE ANNONCE
BULADO
PAYS - CURAÇAO - 12 ans et + 
Ce long métrage de Eche Janga est en lice pour les oscars dans la catégorie langue étrangère. Il raconte l'histoire d'une jeune fille ostracisée à l'école et qui partage sa vie avec son père chef de police et son grand-père considéré comme le fou du village. Sans modèle féminin, elle est attachée à son grand-père qui porte les traditions de leur culture ancestrale et elle croit les légendes qu'il lui raconte avec profonde conviction. 
J'ai pleuré à chaudes larmes.  
BANDE ANNONCE 
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PULLMAN
ESPAGNE - 10 ans et +
Ce film réalisé par Toni Bestard met en scène deux jeunes de quartier défavorisé qui tentent de se divertir au début des vacances d'été. Ensemble, ils découvrent le monde des adultes et ses complexités dans l'espace d'une journée mouvementée. J'ai adoré la complicité qui naît tranquillement entre ces deux personnages opposés. 
J'ai été profondément touché, j'ai ri, mais je me souviens plus si j'ai pleuré. 
BANDE ANNONCE 
WITH YOU 
CHINE - 7 ans et + 
Ce film nous entraîne dans une aventure à la manière d'un road movie inspiré de l'univers Manga à travers la poursuite d'une jeune garçon qui cherche son père, clown d'un cirque ambulant. Accompagné et protégé par son chien, il développe avec son compagnon une relation exceptionnelle qui sait nous tirer une averse de larmes bien senties. 
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Ce n’est pas l’école qui m’a sortie de l’ignorance, c’est le camp de vacances!

9/30/2020

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Journée nationale de la vérité et de la réconciliation!

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La mort de Joyce Equachan, une atikamekw encore inconnue au début de la semaine, soulève la consternation générale face au racisme bien réel envers les communautés autochtones.

​Ça m’attriste profondément que le personnel infirmier de Joliette n’ait pas su faire preuve d’une plus grande humanité devant la souffrance de cette femme, mère de sept enfants.
ÉVEIL SUR NOTRE MONDE 
En même temps, est-ce que ça me surprend? Pas tant que ça. J’entends encore souvent des anecdotes qui se déroulent dans nos écoles sur l’enseignement offert aux jeunes pour comprendre notre histoire autochtone. Je dis NOTRE parce que nous avons des devoirs et des responsabilités face aux problèmes sociaux qui entravent le bien-être des différentes communautés et cette histoire est la nôtre. 
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Même Google semble ignorant...
Nous avons un rôle à jouer dans l’éducation et l’éveil des consciences pour contribuer à la réconciliation des différentes cultures qui ont subi l'assimilation sur leur propre territoire. ​​
Mon éveil ne s’est pas passé à l’école, mais à travers mes expériences au camp Minogami. C’est en parcourant le St-Maurice en canot à l’âge de 16 ans que j’ai découvert les réalités cachés des communautés de Wemotaci et Obedjiwan. On nous disait de passer rapidement pour éviter tout contact hostile avec les locaux. Je me souviens d’avironner à toute vitesse pour traverser le réservoir Gouin sans trop comprendre la teneur du danger qu’on souhaitait éviter. Au contraire, cette peur de l’autre piquait ma curiosité. ​
FACE À MON IGNORANCE 
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Notre point de ravitaillement était prévu aux abords du pont de Wemotaci et on nous demandait de camper sur la rive opposée du village. Pourquoi? Finalement, une blessure et un malaise de campeuse nous a forcées à s’installer du côté du village. Mais seules les monitrices et les campeuses concernées avaient le droit d’y pénétrer. Il valait mieux se faire discrètes qu’on nous avait avisées. Cette peur de l’autre m’apportait un lot de questionnements et piquait tant ma curiosité et j’aurais voulu découvrir le village. 
N’étions-nous pas dans un périple inspiré par le mode de vie nomade de leurs ancêtres? Je voulais profondément les rencontrer et je ne comprenais pas qu’ils puissent ressentir de l’hostilité à l’égard d’un groupe d’adolescentes de bonnes familles qui s'approprient les rivières de manière récréative. Je me souviens de chiens borgnes et errants qui nous avaient adoptés et qui sont sautés dans l’eau pour nous suivre au matin de notre départ sur l’eau. Ils étaient plusieurs et nous suivaient l’air hagard. Mon ignorance stimulait mon intérêt à en apprendre plus. ​
FORMATIONS ODYSSÉE
Quand je suis devenue monitrice, nous suivions les traditions du camp et sans très peu de connaissances, nous nous approprions leur culture à travers les légendes et les épreuves de plumes. On enfilait des costumes dérisoires et on disait carrément n’importe quoi. Je me souviens de mon inconfort profond lorsque nous devions raconter la légende de la totémisation à un groupe de jeunes atikamekw de La Tuque lors des classes vertes. La situation était tellement ironique que j’en étais venue à faire une demande de formations à l’administration des camps. Ça me semblait prioritaire que le personnel des camps puissent être en contact avec des intervenants atikamekw (pour Minogami) et Malécites (pour Trois-Saumons). Je me souviens précisément de m’être rendue au siège social pour ça, mais j’avais senti que ce n’était pas une priorité dans notre formation à l’époque. J’avais la conviction urgente qu’il fallait que cela change et j’ai finalement réussi à provoquer la brèche d’un changement, mais dix ans plus tard.
SÉJOUR CHEZ LES MOHAWKS
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Lorsque j’ai participé au programme KATIMAVIK, j’avais 19 ans. J’étais encore marqué par ma découverte des peuples autochtones et ma soif d’en apprendre davantage sur leurs réalités n’était pas rassasiée. Je découvrais alors la diversité canadienne dans un groupe composé de jeunes venant de partout au pays dont mon amie Courtney, une ojibwé de la région de Winnipeg. Lorsqu’est venu le temps de vivre un séjour d’une semaine dans une famille de la région, j’ai sauté sur la proposition de passer le mien avec une famille Mohawks à Kanesatake. J'ai donc passé cette semaine à aider la mère dans son milieu de garde pour la petite enfance installé dans son sous-sol. Bien que les bambins avaient des leçons pour apprendre les chiffres et l’alphabet en Mohawk, ma plus grande stupéfaction était de découvrir une communauté plutôt urbaine et franchement américanisée. ​
SÉJOUR CHEZ LES INNUS
Quand est venu le temps de choisir mon programme à l’université, je n’arrivais pas à choisir une spécialité. J’ai pensé faire un baccalauréat multidisciplinaire incluant un certificat en études autochtones, mais on m’a bien fait comprendre que mon tempérament touche à tout ne m’apporterait aucune débouchée viable. Je me suis donc inscrite en Animation et recherches culturelles à l’UQÀM afin de maintenir une grande ouverture sur la culture en générale. Un petit groupe d’étudiants organisa alors une expédition culturelle à Betsiamites à laquelle je pris part. 
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Ce séjour où nous dormions chez le travailleur culturel, celui qui tente de perpétuer les traditions, mais dont je ne peux me souvenir le nom fut mémorable dans ma compréhension de ses efforts pour transmettre les savoirs ancestraux aux plus jeunes et aux curieux comme nous.
DES VISITES FRÉQUENTES À WENDAKE
Puis, je suis devenue une éveilleuse à ma façon à titre de guide-animatrice pour des groupes d’étudiants anglophones provenant des provinces canadiennes et des États-Unis. La visite au site d’interprétation Huron-Wendat était un incontournable dans les visites à Québec. 
UN PASSAGE INDÉLÉBILE À WEMOTACI
En 2007, je suis retournée à Minogami afin de guider à mon tour un groupe d’adolescentes dans un séjour de canot-camping. Le trajet sans être identique à celui que j’avais vécu comme campeuse était très similaire puisque notre ravitaillement était aussi prévu près de Wemotaci. Mais cette fois-ci, j’avais choisi délibérément de ne pas suivre les recommandations du camp. Nous allions installer notre campement près du pont sur les rives de la communauté. Je voulais provoquer la rencontre. Le ravitaillement avait pris à mes yeux des proportions démesurées avec la quantité de surprises et de bonbons que les campeuses recevaient. J’avais donc proposé aux filles de se départir des surplus dans une boîte commune. Rapidement, la boîte s’est remplie de dons et j’entrepris de me rendre à la maison des jeunes du village, j’estimais qu’il devait y en avoir une. Avec mon allure bonne enfant, j’ai attiré les jeunes de la communauté comme une joueuse de pipo avant même de me rendre à destination. 
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Les enfants avaient entre 7 et 11 ans et je ne pus résister à l’idée de les inviter à partager notre festin de tournedos et de salade césar. Ils étaient contents et mangeaient goulûment tout ce qui leur était offert. À la tombée du jour, nous les avons invités à rentrer se coucher puisque nous planifions un départ et un réveil très matinal et que le repos récupérateur était essentiel à la suite de notre parcours. Je les guide donc vers le chemin du retour lorsque je croise les grands frères et grandes soeurs qui avaient eu vent de notre présence et de notre grande générosité. Ils réclamaient leurs récompenses, mais nous n’avions plus de biens à partager. Ils se mirent alors à me questionner sur notre séjour de canot-camping… “Comment faites-vous pour cacher votre nourriture des ours?” etc 
Dans ma plus grande naïveté, je répondais à leurs questions en évitant aucun détail.  Lorsque nous étions toutes installées dans nos tentes pour la nuit, les ados se mirent à nous tirer des roches sur les tentes en criant des paroles en atikamekw. Rien de rassurant! Le lendemain matin, ils nous avaient volé des denrées dans nos sacs camouflés sous les canots entreposés sous le pont… Il va sans dire que je me suis sentie terriblement idiote, j’ai dû utiliser l’argent d’urgence du camp pour racheter les denrées à des prix faramineux au village. ​Je rêvais déjà de travailler avec Wapikoni mobile, mais je n'avais pas encore d'expérience comme vidéaste. ​​
NOUS, LES PREMIÈRES NATIONS
En 2009, j’étais guide-animatrice au Musée de la Civilisation et j’ai demandé avec insistance d’être assignée à l’exposition - Nous, les premières nations bizarrement commandité par Hydro-Québec. Je voulais me donner l’occasion de sortir de l’ignorance en apprenant à connaître les 11 nations.

​Le même été, mes amis Julie et Vincent m’invitent à les accompagner dans un séjour à Kitcisakik. Je ne dispose que de 72hrs de congé, mais malgré la distance éloignée, j’accepte l’invitation et je découvre une communauté qui souffre d’un accès limité à l’eau potable. Un barrage est construit à proximité, j’étais sidérée.
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UNE BRÈCHE VERS LA RÉCONCILIATION
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J’ai finalement eu l’occasion de provoquer une brèche de réconciliation sur le camp Minogami en invitant des artistes participant à Wapikoni mobile lors d’une formation du personnel pour le 50e anniversaire du camp. Ce moment chargé d’émotions éveilla assurément les consciences des nouveaux guides-accompagnateurs de canot-camping. Depuis le camp a continué d’avironner dans cette voie en multipliant les rencontres entre les campeurs et les communautés en plus de modifier son système d’émulation de plumes pour un système de badges créés par des artistes atikamekw. 
Je n’ai rien appris de tout ça à l’école. Tout ça, c’est pour vous dire à quel point l’expérience en camp joue un rôle d’éveil et de sensibilisation sur les réalités autochtones beaucoup plus grand que les bancs d’école. Le rôle des camps dans mon développement à titre de citoyenne est indéniable. Je m’inquiète pour l’avenir des camps dans cette période d’incertitude, c’est pourquoi j’ai décidé de vous livrer mon plaidoyer en leur faveur.
MA LIGNÉE MATERNELLE ET LES MI'GMAQ DE PORT-DANIEL
Grâce aux recherches généalogiques de ma mère, je sais maintenant que si je remonte de plusieurs générations dans ma lignée maternelle, je retrouve des nombreux ancêtres MI'GMAQ. Avec mon teint basané l’été, ma grand-mère avait d’ailleurs l’habitude de me dire que je venais d’en haut de la rivière.
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garder les rêves éveillés

4/7/2020

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Les arc-en-ciels ont continué à se multiplier dans les rues du quartier Montcalm et je suis contente que ce soit le symbole qui réconforte les gens. Il me semble que le mouvement LBGTQ + se le soit approprié depuis plusieurs années. À qui l’arc-en-ciel? À TOUS l’arc-en-ciel!!! ​
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Symbole de diversité et de cohésion sociale, il nous rappelle qu’après la pluie, le beau temps... Certains espèrent peut-être voir apparaître un panier d’or à son extrémité parce qu’il faut garder les rêves éveillés en ces temps lourds et moribonds. L’arc-en-ciel est toujours à mes côtés depuis 5 ans et j’ai toujours cru en son pouvoir mobilisateur, il est d’ailleurs une partie intégrante du logo du Machin Club. 

Je continue d’être moi-même et mes actions prennent tout leur sens. Habituée d’être cloitrée pour de longues périodes à travailler sur des montages ou des demandes de financement, le confinement m’a mis la pression de travailler davantage pour maximiser ce temps loin des enfants. Hors, je ne suis pas infaillible et trop de temps passer devant les écrans peut être aussi toxique que la covid. Lorsque je travaille sur des montages vidéos, je deviens une seule entité avec mon outil qui devient mon extension créatif. Ma posture prend alors des airs de Golum sur son clavier et je m’accote souvent la tête sur mon coude gauche. La semaine dernière après trop d’heures passées à ma table de travail, mon omoplate gauche a coincé dans une profonde douleur musculaire et articulaire. J’ai regardé des tutoriels pour m’aider, car je vis seule et je n’ai personne à ma disposition pour me poker le dos avec un bâton. La massothérapie ne faisant pas partie des services essentiels, j’ai eu bien peur que ça ne passe pas.

​J’ai délaissé l’ordinateur pour me laisser inspirer par l’étrange chaos dans lequel je vis et j’ai trouvé une application pour numériser toutes les diapositives qui traînent dans le QG du Machin Club. Ces images provenant d’un photographe mystère, de mes parents et du milieu scolaire des années 1970, j’y fais de grandes trouvailles lumineuses et j’en oublie la menace oppressante. 


Depuis la dernière fois où j’ai écrit ici, je n’ai pas revu mes complices du Machin Club par hasard sur la rue, ou presque. Ils m’ont salué du haut de leur balcon parce qu’on ne niaise plus avec la prévention. Notre petite communauté de jeunes allumés est toujours vivante grâce à notre utilisation courante de la plateforme slack. Nous préparons à distance notre émission radio pour la diffuser comme à l’habitude le dimanche sur les ondes de CKRL 89,1. Et ce mois-ci, le thème prévu depuis plusieurs mois était… la science-fiction! Plutôt pertinent dans les circonstances, n’est-ce pas? J’attends donc avec impatience leurs chroniques articulées des Machins clubeurs pour bâtir nos émissions. Comme tout le monde, j’ai hâte au mois de mai et en plus, on parlera de la forêt, ce milieu qui apaise l’esprit. 
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photo que j'ai prise à l'été 2013
Dans les jours qui suivent, un tsunami nostalgique de l’enfance déferle sur Facebook. Ça me donne envie de partager des souvenirs avec une communauté qui a contribué à forger mon identité... la communauté minogamienne. Je partage donc consciencieusement des souvenirs avec eux sur le groupe Facebook prévu à cet effet. La vague de partage devient si immense qu’elle me replonge dans l’ensemble de l’expérience-camp qui a bâti mon parcours depuis 1992. 
En voyant sur Instagram que le Camp Manitou (Ontario) a organisé un bivouac virtuel, j'ai lancé l’idée d’en faire un aussi dans notre groupe et elle est rattrapé au vol par la direction du camp qui me contacte pour juger du sérieux de mon intérêt. Je niaisais pas là! Notre âme a besoin de sentir qu’on est ensemble et unis par les valeurs du camp. On met sur place un comité d’animation en sollicitant des gens issus de toutes les générations (le camp a été fondé en 1963) et Marc Duval accepte d’endosser le rôle de l’animateur du rassemblement. Yé!! Tant de bonheur pour mon coeur, que ma douleur à l’omoplate s’estompe, j’ai assez d’espoir pour continuer et l’énergie de rallier mes propres troupes autour du thème de la science-fiction. Le Machin Club est toujours vivant avec l’amour de Mino comme carburant.  ​
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Le plus bel arc-en-ciel que j'ai jamais vu de ma vie. Printemps 2019
Étant donné que je viens de terminer mon court métrage Le triangle mystique tourné sur le camp avec le Machin Club et le soutien de Première Ovation, je rêve pour le développement de la suite d’une plus grande mobilisation artistique avec les anciens du camp. 

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J’aimerais trouvé assez de financement pour offrir des rôles à tous les anciens du camp qui sont devenus comédiens professionnels: Louis-Olivier Mauffette, François Létourneau, Sébastien Ricard, Sarah Laurendeau, Jean-François Casabonne, Hélène Florent, Léa Aubin, Nicolas Centeno, Florent Deschênes, Denis Marchand et il m’en manque sûrement. 
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Il faut continuer de rêver sans retenu parce que c’est gratuit! 
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ça va bien aller...

3/25/2020

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Je ne sais pas ce que l’avenir nous réserve, mais je remarque la puissance de mes acquis. J'ai appris à cohabiter avec l'incertitude au cours des dernières années. Plusieurs contrats sont sur la glace, mais je ne perd pas le moral. 
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J’ai développé une certaine résistance à la précarité, donc je dirais que ma capacité d'adaptation au changement est assez bonne. On dirait presque je me suis entraînée à vivre la situation actuelle. Si le monde passe au travers, j’ai espoir que mon travail et mes efforts prendront de la valeur. ​​
Comme artiste travailleuse autonome, je profite de ce moment de pause pour faire le ménage et le bilan de mes accomplissements avec Le Machin Club depuis 5 ans. Le 15 juin 2020, on soulignera notre 5e anniversaire d'existence. C'est bien difficile de faire des plans dans le moment. Je me demande bien ce que tout ça deviendra. La survie de cette organisation étant précaire avant la crise, ce moment d'arrêt me permet de faire le point. J'ai en banque des images, des souvenirs et de nombreuses réflexions à partager pour assurer la survie du dynamisme de la communauté que j'ai bâtie. J'ai du matériel à l'infini... On dirait presque j'avais prévu cette pause à l'agenda! En attendant, j'essaie de ne pas trop écouter les nouvelles. Juste assez pour être à jour dans la modifications des mesures.

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On peut encore sortir dehors, alors je vais marcher sur les plaines. Tous les jours, s'il fait beau.

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J'y croise par hasard Amine et Inès, des complices du Machin Club, qui habitent comme moi dans le quartier Montcalm. Deux jours consécutifs. On s'était croisé hier ave Bourlamaque en chemin vers le IGA. On saute de joie à chaque fois. ​
Puisqu'on peut marcher et garder une distance de 2m, on se donne comme mission de découvrir les oeuvres d'arts publiques du quartier grâce au répertoire créé par la Ville de Québec dans le but de préparer des chroniques audio maison pour notre émission radio hebdomadaire sur les ondes de CKRL 89,1.

​Plusieurs oeuvres sont sous la neige et ne peuvent être contemplées par nos yeux curieux. L'oeuvre de Armand Vaillancourt  "Hommage au tiers monde" est protégée par une boîte de bois blanche. Sommes-nous protégés du covid-19? 
Nous sommes chanceux de vivre au Québec, on le sait. Merci la vie. Nous suivons les mesures à la lettre et espérons se croiser par hasard sur les plaines plus souvent... tant qu'on aura encore le droit de sortir prendre l'air. J’ai encore des idées de missions pour nous aider à s’approprier toute la beauté qui nous entoure, comme le livre sur les arbres à découvrir dans la ville "Nos champions: les arbres remarquables de la Capitale" de Suzanne Hardy.

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​On remarque à quel point, il y a beaucoup de monde qui se promène sur les plaines. Plus qu'à la normal, on dirait, mais c'est étrangement tranquille et silencieux, on dirait le calme d'une bibliothèque. On note aussi que le casque de Wolfe a disparu du sommet de son monument. Peut-être est-il parti en restauration? ​
Nous n’avons pas perdu la faculté de rêver pour se donner l’espoir de passer au travers la crise. On continue d'imaginer de nombreux projets dont celui de créer une super application qui rendrait notre capacité d’émerveillement et notre curiosité contagieuse. Ce serait tout à fait possible de créer notre propre pandémie.

​Comme disent les optimistes, ça va bien aller! Il n’y a pas beaucoup d’arc-en-ciels dans notre quartier vieillissant, il faudra remédier à la situation. 
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New age media artist à new delhi

12/17/2019

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Avant mon départ, l’application météo de mon téléphone intelligent indique que la qualité de l’air oscille de malsaine à dangereuse. En 2019, les médias parlent de New Delhi comme la ville la plus polluée de la planète. On raconte que les bars à Oxygène font fureur. Vraiment? À ce point là?  C’est déroutant.

​Inconfortable avec l’idée de provoquer plus d’émissions de gaz carboniques pour atteindre le festival international de cinéma pour enfants où je suis invitée, j’achète des crédits carbone pour tous mes vols de l’année 2019. Quand j’aurai les moyens, je compenserai pour tous les voyages de ma vie. 
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Grâce au soutien du Conseil des arts et lettres du Québec, j’ai pu participer au SMILE SIFFCY film festival à New Delhi en Inde. Invitée par Jitendra Mishra, le directeur du festival à faire partie du jury pour le prix CIFEJ, j’ai eu la chance de découvrir et analyser cinq films jeunesses et bien plus encore.

​J’étais invitée à y participer avec l’accompagnement d’un jeune du Machin Club, mais la recherche de financement pour ma seule personne représentait déjà une charge de travail suffisante dans mon contexte de survie.  
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À la cérémonie d'ouverture du festival au Siri Fort auditorium.
Il faut prévoir de commander un e-Visa, faire un saut à la clinique-voyage pour vérifier que son carnet de vaccination est à jour, acheter la médication nécessaire en cas d’évacuations liquides de fluides, etc. Ça ajoute du stress à l’effet surréel de dépaysement que procure un environnement étranger et culturellement surprenant. D’autant plus que lors de mon dernier voyage en Inde en 2017, j’ai trouvé le tour de manquer un de mes vols de retour, mais c’est de l’histoire ancienne... 

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Comparativement  à l’Espagne, l’Inde est un pays plus éloigné qui nécessite une plus grande préparation. Je renonce donc à l’idée de partager cette expérience avec un Machin Clubeur en 2019. ​​​
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Un éléphant à Jaipur.

​Pour augmenter le sentiment de distance qui me sépare de ce pays abritant pas moins de 1 358 408 567 habitants, mon itinéraire de vols me réserve deux longues escales dans les aéroports de Toronto et Londres, douze heures chacune.

Wow!


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Silhouette dans un temple à New Delhi.
​Comme il pleut dans chacune des villes, je ne prends pas la peine de sortir dehors en explorations avec tout mon attirail. ​​Je profite du WIFI disponible pour avancer dans mes listes de tâches. J’ose même m’inscrire furtivement au concours Cours écrire ton court de la SODEC.

​L’initiative est spontanée et de grande dernière minute, mais je ne perds rien d’essayer puisque mon cerveau se prête bien à cet exercice d'écriture sous pression dans ce joli chaos d’interférences sonores et visuelles. 
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J'en profite pour larguer tout mon stress au passage pour être capable de m'imprégner du moment présent quand je serai rendue à destination. ​Je vais sentir la distance dans tout mon corps avec dix heures de décalage horaire, aussi bien arrivée, l'esprit léger. 
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Images provenant des corridors de l'aéroport de Londres.
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En atterrissant à l’aéroport de New Delhi, je constate sans étonnement que le smog n’est pas un mythe.

L’organisation du festival m’accueille avec un chauffeur tenant une pancarte indiquant mon nom et m’offrant un bouquet de fleurs. Je suis comblée de joie et j’en oublie la pollution ambiante.

Je laisse l'équipe du festival m’accueillir avec son incroyable hospitalité.
​Voici une vidéo où je prends plaisir à exposer le contenu de mon sac d’invité.
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Unboxing à ma façon! 
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Le festival m'a nommée New age media artist... J'ai l'habitude de New media art, mais New age, c'est la première fois!  J'ai un petit côté cosmique que j'assume, alors j'accepte le titre. 
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En attendant que les autres arrivent, mes heures en solitaire me laisse le temps de m’acclimater pour apprivoiser mon rôle de jury.
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Avec une vingtaine d'invités internationaux, le festival SIFFCY m'offre une excellente occasion de tisser ou consolider des liens avec des artisans du milieu du cinéma jeunesse issus des quatre coins du monde. Ayant voyagé dans plusieurs festivals au cours des dernières années, j'ai maintenant un sentiment de camp de vacances à retrouver d'anciens camarades et à rencontrer de nouveaux collègues dans un nouveau festival, dans une nouvelle destination. 
Les attractions sur place m'importent moins que de passer du temps de qualité avec des professionnels qui partagent mes idéaux et mes valeurs. Chaque échange et discussion valent des pesants d'or pour mon cheminement. ​
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Donna & Jitendra, nos hôtes.

​Jitendra organise ce festival avec très peu de moyens et le soutien de la Fondation SMILE.

Tout son entourage est mobilisé pour nous accueillir et nous offrir un séjour inoubliable. Sa femme Donna, la bienveillante, est au premier rang de l'équipage.
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Le tapis jaune du festival!
La journée qui ouvre le festival est aussi leur anniversaire de mariage qu'ils se font un plaisir de célébrer avec nous, la famille du #goodcinema pour les jeunes et les enfants. ​ Je ne suis pas seule à travailler fort avec peu pour les jeunes. 
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Je profite de chaque repas en groupe pour découvrir les motivations qui animent mes pairs en quête de connivences cosmiques. J'ai même une discussion avec John Stevenson, le réalisateur de Kung Fu Panda sur la grenouille Goliath ou african bull frog. Super inspirant, quel privilège! 

La plupart des autres membres du jury sont directeur de festivals de cinéma pour enfants, Japon, Suède, Corée du Sud, Allemagne, Espagne, Belgique, République Tchèque. C'est le moment de jouer la grande séduction de Pammy Poppins pour débarrer les avenues de diffusion pour mes futures productions. J'opère! 

​Bien que la tentation de l'exploration touristique soit bien présente, je n'oublie pas la mission que le festival m'a donnée, visionner les cinq films dans la catégorie du prix CIFEJ. C'est un privilège de pouvoir voir des films jeune public qui ne sont pas distribués chez moi. 
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LES FILMS EN COMPÉTITION 
HERE MY VILLAGE / Iran
* Gagnant du prix CIFEJ - SIFFCY 2019

​ROCCA CHANGES THE WORLD / Allemagne

NIMTOH / Inde

PHANTOM OWL FOREST / Estonie

​INVENTING TOMORROW / États-Unis
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Remise du certificat d'appréciation à titre de membre du jury pour le prix CIFEJ.
J'aimerais pouvoir rapporter la plupart des films dans un festival près de chez moi, mais c'est pas si facile que ça.

​Parce qu'à Québec on a besoin de sous-titres ou de doublage en direct en français. Ça pose souvent des obstacles! 
Les films sélectionnés sont incomparables dans leurs genres, un documentaire et quatre fictions. Sur le plan narratif, le film Here my village se démarque par sa couleur et son propos unique.

​Je me questionne si un jury d'enfants aurait pensé de la même manière, mais il me semble qu'avec les films nommés, le film Iranien est voué à remporter le prix. 

Mon expérience comme jury est très constructive. J'espère avoir l'occasion de répéter l'expérience dans le futur. 
Une journée d'expédition est organisée par le festival le lendemain de son party de clôture. Ouf! Les breuvages sont gratuits... donc le réveil est brutal. 
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Les attraits de Acra dont le Taj Mahal ayant été visités par plusieurs plus tôt dans la semaine, nous partons pour Jaipur qui est à cinq heures de route dans le smog et le trafic. Je suis contente d'avoir mon masque de pollution pour la route.  Cette ville regorge de lieux à visiter pour le peu d'heures que nous avons à lui consacrer. Regarde la vidéo pour y découvrir quelques regards furtifs. 
Près de l'hôtel, il y avait ce petit café attirant aux décorations de Noël abondantes. Il s'agit du DIGGIN Café, j'y vais avec ma nouvelle complice, Anu Uan, réalisatrice du film The phantom owl forest. Le restaurant qui propose une cuisine italienne est populaire auprès des milléniaux qui aiment s'y prendre en photos. Nous aussi, pourquoi pas!  
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Salutations à Jitendra! En route vers l'aéroport.
Mon expérience au SIFFCY 2019 est mémorable en terme de réseautage, de connivences cosmiques et d'inspirations! Merci à Jitendra et toute sa généreuse équipe de Smile Foundation.

J'aurais dû y soumettre mon court métrage Le triangle mystique, mais il n'était pas terminé. En espérant qu'il sera sélectionné en 2020, j'espère recroiser tout ce beau monde ailleurs dans le monde. 
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Le certificat qui a trouvé sa place dans le QG du Machin Club.
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Un petit saut à Toronto

11/9/2019

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Grâce au soutien de Première Ovation, j'ai pu participer à la Conférence médias jeunesse organisée par l’Alliance Médias Jeunesse à Toronto du 6 au 8 novembre 2019. 

​La conférence avait lieu en anglais. ​

6 novembre 2019   
La première journée de conférence se déroulait dans les locaux de la chaîne TFO. J’ai pu y découvrir leur studio de production LUV. Ce laboratoire d’innovations virtuelles permet l’intégration de tournages avec les comédiens dans des univers créés à la manière des jeux vidéos. La visite des studios m’a donc mis au diapason des tendances actuelles en télévision et production jeunesse.
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​Les conférences du jour ne portaient pas sur les avancées technologiques de la télévision jeunesse, mais sur l’éveil des producteurs à la diversité et l’inclusion en productions et à l'écran. Un guide de protocole pour la production avec les communautés autochtones, métis et inuit a été développé par le Indigenous screen office. Une table ronde très touchante sur l’importance de raconter des histoires qui rejoignent les jeunes autochtones à l’écran. La dernière table ronde de la journée portait sur la diversité à l’écran dans son sens le plus large. 
Je n’ai pu m’empêcher de me sentir comme une minorité à titre de créatrice francophone pour le jeune public basée dans la ville de Québec.
7 novembre 2019

​La deuxième journée de conférence avait lieu dans les espaces Corus entertainment aux abords du Lac Ontario. On aurait cru un terrain de jeux grandeur adulte avec ce mur de végétation et cette grande glissade blanche en tire-bouchon. Des oiseaux qui volaient librement dans l'édifice ont même siffloté pour signaler leur présence tout au long de la journée. 

Les différentes conférences m’ont paru toutes plus pertinentes les unes que les autres:
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Discoverability 2.0
Présentation de plusieurs cas de figures de projets jeunesses numériques qui ont rejoint leurs publics dont Miss Persona et Find me in Paris. 
A talking yellow sponge, a little pink piglet and other stranger things: shows kids love and why
J’ai découvert de nouvelles applications dont Likee qui est très utilisé par les jeunes de 9-12 ans ailleurs dans le monde. La plateforme est le prédecesseur de Tiktok qui est le réseau social le plus populaire auprès jeunes en 2019. ​
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"Likee (formerly LIKE video) is a prominent global short video creation platform, with cutting-edge special effects video shooting and editing tools. Likee was initially released in July 2017 and is now one of the world's most popular apps. Our mission is to make it easy for everyone to create amazing videos and record memorable moments. We hope that everyone could explore valuable and interesting discoveries, as well as enjoy a wider world. Likee is available for iOS and Android operating systems."
Ruling the middle kingdom
Un panel sur ce qui passionne le public des 6-12 ans. (En plein mon public-cible). 
How to enter the content space from Canada? 
Les défis de production jeunesse à l’ère Netflix. 
Creating content for a co-view audience
L’émission Passe-Partout est montré en exemple. 
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Je me suis familiarisée avec des séries jeunesses que je ne connaissais pas et j’ai découvert des plateformes à explorer. La séance de pitchs de Goldenfish bowl fut particulièrement constructive et formatrice pour m’aider à visualiser mes propres pitchs. Les quatre équipes de participants ayant plusieurs années d’expérience dans le milieu avaient presque tous quelques faiblesses apparentes dans leur présentation. Comme quoi, il importe d’être bien préparé pour être clair et concis dans cet exercice.

J’ai eu l’occasion de faire la connaissance de nombreux producteurs et créateurs pour le jeune public anglophones et francophones. Les périodes de réseautage m’ont permis de fraterniser avec plusieurs artisans du milieu dont Nadine Dupont, Marysol Charbonneau, Hélène Archambault et Nancy Florence Savard.  J’y ai rencontré les directrices de la programmation jeunesse télé et numérique de Télé-Québec avec qui j’ai pu échanger sur mes aspirations. Même si les retombées du réseautage ne sont jamais instantanées, j’ai la conviction que les rencontres que j’ai faites et les liens que j’ai consolidés me permettent de me positionner dans ma pratique pour le jeune public. Les apprentissages sont concrets et s’appliquent directement dans mes choix et orientations. 
Au terme de cette journée, je suis tout de même ambivalente. Chercher, espérer l'arrivée d'un allié en production proactif qui partage ma vision ou enregistrer ma propre boîte de production afin de créer les projets jeunesses à ma façon et dans mes conditions? Telle est la question qui m'habite l'esprit.   
8 novembre 2019

​Le prix jeunesse international étant tenu tous les deux ans, j’avais malheureusement déjà vu les extraits présentés lors de la conférence médias jeunesse de 2018 à Montréal. 
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Tant qu'à être là...

J'en ai profité pour faire un petit saut à Mississauga où avait lieu une exposition immersive basée sur l'univers des livres de Dr. Seuss. Une journée en banlieue pour explorer les installations farfelues. Ai-je été impressionnée par Dr Seuss Experience? Pas vraiment. Est-ce que ça valait le déplacement? 
Certainement, je me suis amusée. La banlieue de Toronto m'a fait vivre un mini avant-goût de l'Inde. Tous les gens que j'y ai croisés en étaient pratiquement originaire. Du chauffeur de navette de l'aéroport au vendeur de produits électroniques au magasin La Source. Me suis même laissée convaincre par le vendeur en question de changer mon téléphone intelligent pour une version supérieure qualifiée de 11 pro, j'ai pu avoir le loisir d'explorer la plateforme Likee qui déborde de creux contenus. 
ASPECT POSITIF - On peut intégrer des explosions de particules et de brillants en mouvement en un seul cliquement du doigt. 
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Tant qu'à être là, j'en ai aussi profité pour suivre le tour gourmand de Toronto de la compagnie pour laquelle j'ai commencé à travailler en juin dernier pour assurer ma survie alimentaire.
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Et hop! on a Local food tours au Kensington market qui m'a fait découvrir plusieurs restaurants et une grande diversité de saveurs!
Mother's dumplings
Mashion bakery
Chinese traditional bun
Golden Patty
Fish & chips fresco
Panchos Bakery
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Toronto, pour tes dumplings et autres délices métropolitains, tu me donnes le goût de revenir te voir plus souvent!
À bientôt j'espère! 
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pammy poppins et la sagesse des arbres

5/13/2019

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Mes projets sont tentaculaires et comme dans la série How I met your mother, tout arrive par hasard et par nécessité.

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Il faut remonter à la racine de mes idées pour comprendre leurs fondements. 

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Parlant de racines, le mois de mai, c’est le mois de l’arbre et des forêts.
Je parle souvent de l’univers et des alignements des astres pour m’ancrer dans ma mission, mais y’a rien de mieux qu’une séance de communion avec la forêt pour se grounder. Je les vénère les arbres. et je commence TOUT juste à réellement m’intéresser à eux.

Au printemps, c’est le bon moment pour aller se connecter à leur sève énergétique. J’y crois aux transferts d’énergie. Me trouvez-vous ésotérique?

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lectures inspirantes

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NOS CHAMPIONS
de Suzanne Hardy
​J’aimerais ça connaître les arbres de ma ville comme on connaît les plus grands monuments. Je suis chanceuse, Suzanne Hardy y a consacré sa carrière. Ce livre est un ouvrage de référence qui permet de situer les plus importants arbres de la Capitale. 
MON LIBRAIRE
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LA VIE SECRÈTE DES ARBRES 
de Peter Wohlleben
Bestseller vendu à plus d'un million de copies à travers le monde, Ce livre est un guide pour m'imaginer les forces mystérieuses du périmètre sacré dans nos histoires de fiction. 
MON LIBRAIRE
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HUBERT REEVES NOUS EXPLIQUE LA FORÊT 
CASANAVE - REEVES - BOUTINOT
Une version vaillamment illustrée et vulgarisée des apprentissages liés à la vie secrète des arbres. Un plaisir à lire et découvrir! 
​ 
MON LIBRAIRE

jamais oublier d'où provient la matière première pour fabriquer ces livres... 

Le tapis qui est derrière moi représente les rayons de souche du Machin Club et de mon parcours. Le tapis magique et les arbres sont à l’origine de la création du court métrage La Fille des bois réalisé et tourné sur le Camp Minogami avec le soutien de Première Ovation.
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L'idée de créer des films en cocréation avec les jeunes en m’inspirant de la forêt et de l’univers des camps ne date pas d’hier. Je me rappelle d’une marche en raquettes au Cap Tourmente avec ma mère au début des années 2000. Je brainstormais mes projets de films en lien avec le camp.  Je savais que la randonnée serait longue avant d’y arriver. Les arbres m’ont écoutée chuchoter mes idées à ma mère qui m’encourageait de foncer. Je veux croire qu’ils gardent en mémoire toutes mes confidences, je leur attribue donc de grands pouvoirs et je fais appel à eux.

documentaire à voir

Mes amis partagent avec moi cette passion pour le bois. Il n'est pas rare qu'on se partage des liens intéressants sur les réseaux sociaux. Voici Treeline, un documentaire par Patagonia, proposé par mon ami Vincent, le devin inspirant.  
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