Généralement, ça fonctionne, mais parfois, mon calendrier est tellement rempli de projets et d’activités magnifiques que j’oublie de prendre le recul qu’il faut pour décompresser et comprendre que je suis l’auteure de mon propre sentiment d’urgence. Je suis dans une lutte sans répit pour la survie du Machin Club et la mienne accessoirement. Ces papillons qui m’habitent, m’accompagnent dans les grands moments de ma vie et j’avoue qu’en 2017, ils ont été plus que présents. Peut-être que vous imaginez que je ferais tout pour me débarrasser de ces parasites, mais là vérité, c’est que je les ai invités à partager avec moi ces moments uniques. Je les nourris d’intensité parce que je souhaite vivre avec eux à tout jamais. Je ne veux pas d’une vie régulière empreinte de banalités, je m’efforce donc de pousser les limites de la normalité pour proposer de la nouveauté.
La vie a été généreuse en expériences et moments magiques. Quand je constate l’attachement toujours plus fort que certains membres hyperactifs développent envers le MC, mes papillons deviennent euphoriques de fierté. Depuis que j’ai accepté leur présence dans ma vie, je les nourris de défis, c’est donc dire que le Machin Club répond à mes besoins de développement personnel d’abord et avant tout. L’infini des possibles est toujours devant nous et c’est inspirant autant que stimulant. Il y a des membres qui m’élèvent de tendresse et d’affection et me fournissent l’énergie qu’il faut pour ne pas abandonner. Il y a des énergies qui m’encouragent depuis plus d’une décennie et je suis reconnaissante de les avoir croisées. Je poursuis cette mission qui me semble encore beaucoup plus grande que moi et je sais pertinemment que les rencontres qui construisent le Machin Club sont uniques et historiques à leur façon. Nous avons pris à notre façon le flambeau des Contes pour tous et en 2017, nous sommes prêts à le brandir haut et fort pour prouver que le Québec offre encore et toujours une place unique aux jeunes dans le milieu cinématographique pour se développer et construire leur identité culturelle. Merci encore à Rock Demers, qui sans le vouloir a guidé ma vie professionnelle par sa vision originale du cinéma et du jeune public. Oui, la vie n’est pas facile, mais elle vaut la peine d’être vécue... Toute la chance que j’ai, il me faut la redistribuée. J’ai le privilège de partir à la découverte du Cinéma Indien dans le cadre de l’Assemblée Générale Annuelle du CIFEJ (Centre International du film pour l’enfance et la jeunesse) à Hyderabad en Inde. C’est incroyable, non? J’ai des papillons dans le ventre parce que c’est la première fois que je pars et le Machin Club sera actif sans moi. En Inde… L’inconnu est là.. J’ai l’air courageuse parce que depuis cinq ans je voyage au Brésil avec audace, mais l’inconnu est grand sur le territoire indien. J’espère que ma fougue sera contagieuse et que même sans que je sois là, le Machin Club sera de plus en plus fort puisqu’il n’est plus juste constitué de moi uniquement. Je suis là, mais On est là, c’est ça le plus important! Merci à tous pour le soutien.
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November 2023
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