Le FIL festival au fil des années

2013

Karen Acioly, fondatrice et directrice du FIL festival

Il y a déjà dix ans, je faisais ma toute première incursion au FIL festival à Rio de Janeiro. À l'époque, je suivais mes ami.es Les Incomplètes pour documenter leur tournée avec leur tout premier spectacle Édredon entre la France et le Brésil. J'y ai découvert un festival dynamique, magnifique et coloré qui s'émancipe à travers les échanges culturels et place l'enfant au centre de ses préoccupations.

Heureuse de tisser des liens professionnels dans la merveilleuse ville de Rio de Janeiro, j'ai rapidement eu le sentiment que j'y reviendrais. J'étais libre comme l'air dans ce temps là, Le Machin Club n'étant pas encore fondé. J'avais d'ailleurs été profondément touché par les réactions vives du jeune public face aux propositions artistiques. Quand les jeunes brésilien.nes aiment, iels le démontrent avec beaucoup d'affection à l'égard des artistes. 

Laurence P. Lafaille en pleine accolade avec le jeune public brésilien

2014

Le FIL fait face à de grands bouleversements puisqu'il est menacé de perdre son théâtre d'accueil: teatro do jockey. Bien que je ne me déplace pas à Rio pour le Festival, j'offre mon soutien à travers la création d'une vidéo. 

2015

C'est l'année de fondation et constitution du Machin Club en tant qu'organisme à but non lucratif et les projets se développent tranquillement. De passage au FIL festival pour y découvrir de nombreux spectacles et performances tout en offrant mes services de vidéaste bénévole lors de mon passage. C'est une édition marquante pour moi puisque j'y fais la rencontre de Émile Lansman, éditeur belge de théâtre jeunesse. Suzanne Lebeau est aussi de passage, j'ai donc la chance de la recroiser. Karen Acioly, directrice du Festival, prend le temps de me mettre en relation avec Luiza Luz Lins, directrice de la Mostra Cine Infantil de Florianopolis et Daniela Gracindo, directrice de Pequeno Cineasta. Ses nouvelles relations professionnelles m'offriront d'autres occasions de fouler le sol brésilien. 

En compagnie de l'équipe québécoise du Théâtre de l'Illusion

2017

Je suis de passage à Rio dans le cadre de Pequeno Cineasta pour y présenter le court métrage L'application sucrée.

J'en profite pour assister à quelques performances et rencontrer Karen pour réaliser quelques entretiens avec elle (qui sont toujours en banque sur un disque dur quelque part.) La situation n'est pas facile pour le FIL festival avec le gouvernement en place et les défis s'annoncent grands. 

2019

Le FIL présente la plus petite programmation dont j'ai été témoin. On parle de RÉSISTANCE dans le milieu culturel. Le gouvernement brésilien ayant mis la hache dans tous les programmes et ministères, le milieu fait face à une réelle crise.​

Je suis de passage à Rio dans le cadre de Pequeno Cineasta pour y présenter une série de courts métrages du Machin Club:  Dent sucrée, L'application sucrée et La fille des bois. La situation est difficile pour la culture et les Festivals avec le gouvernement en place. Ma présence et ma participation est un acte de solidarité. J'en profite pour participer à quelques événements du FIL et prendre quelques nouvelles de Karen et son équipe. ​

En compagnie de Renata Guida, comédienne brésilienne et francophile

2023

Le milieu artistique et culturel est dans un mouvement de renaissance qui prône la prudence. On sent que les artistes respirent un peu mieux, mais c'est fragile. Karen m'invite officiellement pour aller à la rencontre des jeunes brésilien.nes pour bâtir un pont avec Le Machin Club. Je me réjouis de cette invitation et me voici de retour pour la 20e édition du FIL festival. À suivre pour mon compte-rendu de cette édition!